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Les ruptures double brin radio-induites nécessitent ATM mais pas Artemis pour la recombinaison homologue pendant la phase S.

1 septembre 2012

Les cassures double brin (DSB) sont réparées par deux voies distinctes, la jonction d'extrémités non homologues (NHEJ) et la recombinaison homologue (HR). L'endonucléase Artemis et la PIK kinase Ataxia-Telangiectasia Mutated (ATM), mutées dans les principaux syndromes de radiosensibilité humaine, sont essentielles pour réparer un sous-ensemble de DSB via NHEJ en G1 et HR en G2. Les deux protéines ont été impliquées dans la résection terminale de l'ADN, une étape obligatoire précédant la recherche d'homologie et l'appariement des brins dans la RH. Ici, nous montrons que pendant la phase S, Artemis mais pas ATM est indispensable pour la HR des DSB radio-induits. Lors de la réplication des cellules AT, de nombreux foyers Rad51 se forment progressivement, indiquant un processus de recrutement Rad51 indépendant de la résection terminale médiée par ATM. Ces DSB décorés avec Rad51 ont persisté pendant les phases S et G2, indiquant une HR incomplète, entraînant des DSB non réparés et un arrêt G2 prononcé. Nous démontrons que dans les cellules AT, le chargement de Rad51 dépend de l'ATR/Chk1 fonctionnel. La réponse du point de contrôle dépendant de l'ATR est très probablement activée lorsque la fourche de réplication rencontre des cassures simple brin induites par les radiations conduisant à la génération de longues étendues d'ADN simple brin. Ensemble, ces résultats fournissent un nouvel aperçu du rôle de l'ATM pour l'initiation et l'achèvement des RH pendant les phases S et G2. Le défaut de réparation DSB pendant la phase S contribue de manière significative à la radiosensibilité des cellules AT.

Sabrina Köcher, Thorsten Rieckmann, Gabor Rohaly, Wael Y Mansour, Ekkehard Dikomey, Irena Dornreiter et Jochen Dahm-Daphi

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