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Recherche sur les radiations intratumorales non homogènes

28 février 2025

Xstrahl en action

L'efficacité et les effets secondaires de la radiothérapie (RT) dépendent de paramètres tels que la dose et le volume de tissu irradié. La RT induit des modulations du microenvironnement immunitaire tumoral (TIME) qui dépendent de la dose. Il a été démontré que la RT à faible dose (LDRT, c'est-à-dire des doses uniques de 0.5 à 2 Gy) favorise l'infiltration immunitaire dans la tumeur. Dans cet article, des chercheurs de l'Institut Gustave Roussy émettent l'hypothèse qu'une irradiation tumorale partielle combinant les propriétés immunostimulatrices/non létales de la LDRT aux propriétés de destruction/réduction cellulaire de la RT à haute dose (HDRT) au sein d'une même masse tumorale pourrait améliorer les réponses antitumorales lorsqu'elle est associée à des immunomodulateurs.

Publication

Les doses de rayonnement ionisant intratumoral non homogènes agissent en synergie avec le blocage de PD1 et CXCR2

Auteurs

Paul Bergeron, Morgane Dos Santos, Lisa Sitterle, Georges Tarlet, Jeremy Lavigne, Winchygn Liu, Marine Gerbé de Thoré, Céline Clémenson, et al.

Principales conclusions

  • Cette recherche utilise la précision de ciblage du SARRP pour diriger un champ RT à faible dose et un deuxième champ RT à dose élevée dans la même tumeur.

  • En déclenchant plusieurs mécanismes de l'immunité antitumorale systémique, il a été démontré que l'IR induit des réponses antitumorales dans les lésions situées hors du champ d'irradiation. Ce phénomène, appelé « effet abscopal », bien que rare, a encouragé de nombreux efforts pour exploiter les effets locaux et systémiques de la radiothérapie.

  • L'association de doses d'irradiation élevées et faibles au sein d'une même masse tumorale et d'anti-PD1 est efficace contre les tumeurs colorectales et mammaires murines. Des modèles expérimentaux de tumeurs murines ont permis aux chercheurs de réaliser une irradiation tumorale partielle avec une précision millimétrique.

Figure 1. Configuration d'irradiation. (a) Réglage de l'irradiation ; le faisceau de protons est incliné à 15° par rapport à la verticale (créé avec BioRender.com). (b) Plan de dose dans MuriPlan. Vue frontale de la planification de la RT et de son administration à l'apex cardiaque à une dose de 40 Gy avec un collimateur circulaire de 5 mm de diamètre incliné à 15° par rapport à l'horizontale. Les zones violettes et orange indiquent respectivement les zones cardiaques non irradiées et irradiées. (c) Chronologie des expériences menées dans cette étude. (d) Forme phosphorylée de l'histone H2AX, coloration par immunofluorescence dans des coupes cardiaques traitées par RT protonique FLASH à température de coupe optimale ou par RT protonique standard (conventionnelle). Le cercle pointillé rouge délimite la zone irradiée. Barre d'échelle, 1 mm. Abréviation : RT = radiothérapie.

La valeur du SARRP

Des irradiations tumorales totales et partielles ont été réalisées à l'aide de la Small Animal Radiation Research Platform (SARRP). Comme illustré sur le schéma de la figure 1A, nous avons réalisé des irradiations de l'ensemble du volume tumoral (irradiation totale, TI) à dose élevée (16 Gy, TI16) ou faible (2 Gy, TI2), ou des irradiations de 50 % du volume tumoral (irradiation partielle, PI) à 16 Gy (PI16/0), et une combinaison de 50 % du volume tumoral irradié à 16 Gy et des 50 % restants irradiés à 2 Gy (PI16/2). Les techniques utilisées pour réaliser l'IP, notamment la combinaison de doses élevées et faibles (segmentations présentées sur la figure 1B), ont montré des distributions de dose optimales (Fig. 1C).

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